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  • Un père comparaît mercredi pour avoir frappé en septembre le principal du collège de son fils, qui lui refusait un changement de classe.

A.Ga. – le 28/10/2009 – 05h00

Il voulait que son fils change de classe pour retrouver ses petits copains dans une autre troisième. Le principal n’a pas voulu. Mécontent, il lui a assené un coup de poing au visage. Un père comparaît mercredi devant le tribunal correctionnel de Nîmes pour cet acte de violences commis le 4 septembre dernier au collège du Mourion, à Villeneuve-lès-Avignon, dans le Gard. Blessé, François Proust, le principal du collège, avait dû être emmené aux urgences. Le ministre de l’Education lui avait téléphoné pour lui assurer de son soutien.

Aucune statistique n’existe sur les violences commises par les parents envers les profs. Selon le Syndicat national des lycées et des collèges, les cas sont “rarissimes“. Mais, de noter que certaines violences physiques peuvent être passées sous silence par des chefs d’établissements soucieux de ne pas trop faire de mauvaise pub à leur bahut.

Michelle Houel, vice présidente du Snalc évoque en revanche des agressions verbales “pour un oui, pour un non” en nette augmentation. “Cette violence peut être provoquée par tout et n’importe quoi : une note, le choix d’un texte étudié, une appréciation“, explique-t-elle. Pour Michelle Houel, cette violence verbale était, il y a encore 10 ou 20 ans, relativement rare. “On nous a enlevé toutes prérogatives, déplore-t-elle. Aujourd’hui, les enfants font ce qu’ils veulent“.

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